En ce triste matin de mai tu es partie rejoindre ton pays rebelle et insoumis.
Dans l’odorante bruyère des Highlands, tu galopes désormais sur la lande.
Ton regard si doux, si merveilleux se perd dans les reflets mystérieux des rives étranges du Loch Ness.
Enfin tu n’es plus en détresse.
L’empreinte de ton image à jamais marquée sur les silhouettes de toutes les ruines oubliées.
Sur ces chemins aux cents détours, j’espère te revoir un jour.
Aux côtés des ancêtres qui sont tiens, à jamais tu répands ce doux parfum.
Celui si beau, si surnaturel, celui de ton Écosse éternelle.
Belle dame, grise de ton manteau hanteras-tu les allées de Saint-Fargeau ?
Elisabeth
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